En France, plus d'un millier de stations-service à sec

Douze raffineries en grève, plus d'un millier de stations-service en rupture de stock, des routiers qui entrent à leur tour dans la danse, 261 lycées perturbés : la mobilisation contre la réforme des retraites est montée d'un cran ce lundi 18 octobre 2010 en France, avant, demain, une nouvelle journée d'action nationale. Le pouvoir, lui, reste inflexible : la loi sera votée par le Sénat, le 20 octobre, a affirmé dimanche soir le Premier ministre François Fillon.

Au moins trois dépôts pétroliers sont à nouveau bloqués ce matin 18 octobre, deux en Basse-Normandie, un à Tours. L'un de ces dépots avait été évacué vendredi 15 octobre  par les forces de l'ordre, les grévistes reviennent donc à la charge. A Lorient (ouest), la police a délogé cette nuit des manifestants qui bloquaient l'accès au port, afin de protéger un dépôt de carburant qui serait toujours sous contrôle des forces de l'ordre.

Toujours dans l'ouest de la France, au Mans, l'accès au dépôt est aussi difficile. Cette fois, ce sont les routiers qui ont installé un barrage filtrant dans la zone industrielle autour de la ville, ce qui crée un immense embouteillage.

Les routiers sont entrés dans le mouvement de grève hier soir, dimanche 17 octobre et dans la matinée de ce lundi, une opération escargot était en cours sur l'autoroute A6 au sud de Paris. Les routiers mènent aussi des actions dans le sud de la France.

Du côté des transports, par le rail cette fois, à la SNCF la moitié des TGV sont supprimés ce lundi matin. A noter aussi qu'il n'y a pas de Thalys vers Bruxelles, car ce sont les cheminots belges qui, cette fois,  sont en grève pour d'autres raisons.

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