Selon le leader de la CFDT (premier syndicats en nombre d'adhérents), François Chérèque, pour les cortèges de la matinée, « on est à peu près dans les mêmes chiffres que ce qui s'est fait lors des deux dernières » journées d'action en septembre.
Selon le ministère de l'Intérieur, « près de 380 000 » personnes manifestaient à la mi-journée contre 410 000 le 23 septembre.
Cette estimation en baisse s'observe « alors même que le nombre de rassemblements en matinée samedi était plus important que le 23 septembre », a commenté le ministère de l'Intérieur.
Quelque 63 000 personnes ont manifesté à Paris, selon le comptage définitif de la préfecture de police, qui en a dénombré 2 000 de moins que le 23 septembre. L'estimation définitive des syndicats pour la capitale s'élève quant à elle à 310 000 manifestants.
Dans le midi et le sud-est de la France, le niveau de mobilisation était proche de celui du 23 septembre, selon la police et les organisateurs.
Dans certaines villes de l'ouest de la France, un recul sensible de la mobilisation de 40% a été en revanche observé par les syndicats, des pluies battantes ayant contrarié l'objectif de mobiliser un public plus familial.
La dernière journée d'action avait donné eu lieu à une bataille de chiffres, les syndicats estimant la mobilisation entre 2,9 et 3 millions de personnes contre un million selon le gouvernement.
Déjà voté par les députés, le projet de réforme des retraites, qui prévoit entre autres le passage de 60 à 62 ans de l'âge minimum de départ, doit être examiné par le Sénat, la chambre haute du Parlement, à partir du 5 octobre.