Retraites : le gouvernement affiche sa fermeté, l'opposition et les syndicats leur mobilisation

Dans le bras de fer avec les syndicats autour de la réforme des retraites, le gouvernement continue d'afficher sa fermeté. Pas question, dit-il, de revenir sur la principale revendication, celle du report de l'âge légal du départ à la retraite à 62 ans et 67 ans. La deuxième journée de mobilisation pourra-t-elle infléchir cette position ?

L'affrontement sur les retraites continue. Et la deuxième journée de mobilisation contre la réforme organisée par les syndicats en moins de trois semaines prend des allures de test décisif.

Même si le gouvernement ne cesse de le répéter depuis le 7 septembre : il n'est pas question de revenir sur le cœur de cette réforme, à savoir le recul de l'âge légal de départ à la retraite. Pas même pour les femmes dont la haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité a pourtant pointé qu'elles allaient être les principales victimes de ces mesures.

Le gouvernement veut croire que les Français ont compris la nécessité de ces dispositions et que le mouvement ne se radicalisera pas. Alors que les syndicats et la gauche espèrent, au contraire, que le combat va se poursuivre. Dans la rue mais aussi au Sénat où le texte voté dans un climat de crise à l'Assemblée nationale la semaine dernière, va bientôt être examiné.

Une autre épreuve délicate à gérer pour le gouvernement puisque des voix se sont élevées au sein même de son camp -celle du président du Sénat Gérard Larcher notamment- pour réclamer que le droit de partir à la retraite sans décote à 65 ans soit au moins préservé pour les femmes ayant élevé trois enfants.

 

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