L'Algérie aurait transmis, en milieu de semaine dernière, des informations à la France sur une femme qui s'apprêtait à vouloir commettre un acte terroriste dans la capitale. La Direction centrale du renseignement intérieur français (DCRI) a immédiatement alerté Matignon et l'Elysée.
Le plan Vigipirate a alors été renforcé mais est resté activé au niveau rouge, dernier cran avant le niveau écarlate mis en place en cas de risque d'attentat imminent. La jeune femme est depuis recherchée par les fonctionnaires de l'antiterrorisme. Une enquête préliminaire a donc été ouverte par le parquet antiterroriste pour vérifier ces informations.
Les enquêteurs français indiquent aussi que deux réseaux jihadistes qui étaient dormants, repérés et disposant de moyens financiers en France, se seraient récemment réveillés avec l'arrivée sur le territoire national de plusieurs islamistes radicaux sans doute revenus de la zone pakistano-afghane.
Les services de renseignement français estiment que tous ces éléments portent la menace à un très haut niveau.
Le chef du contre-espionnage, Bernard Squarcini, assure que cette menace d'attentat sur le sol français n'a jamais été aussi grande et affirme que la France est sous le coup d'une menace terroriste majeure.