Au total, il y aura 10 milliards d'euros de suppression de ristournes accordées aux contribuables français, dont 500 millions environ par le biais d'une mesure générale. Une vingtaine de niches fiscales seront tout simplement rabotées de 10%.
Dans le collimateur, les avantages fiscaux, déjà plafonnés, comme les crédits d'impôt en faveur de l'investissement locatif, type loi Scellier. Autre secteur concerné : le développement durable, jugé trop onéreux par le ministre. Il a en effet coûté près de 3 milliards à l'Etat l'an dernier et François Baroin veut le ramener à 2 milliards d'euros, maximum. Pour l'installation de panneaux photovoltaïques, générateurs d'énergie solaire, le crédit d'impôt devrait passer de 50 à 25%.
En revanche, la réduction d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile, ne sera pas touchée, car elle génère des emplois. Pas de coup de rabot non plus, au titre des dons et de l'outre-mer.
Voilà donc pour les annonces, des restrictions somme toute mesurées. Le ministre a rappelé qu'il souhaite, à tout prix, éviter d'entraver la reprise économique.