C'est grâce aux témoignages et au travail des enquêteurs de la police technique et scientifique, par le biais des analyses de traces receuillies sur les lieux de la fusillade, que les trois hommes ont pu être identifiés. Au cours de la fusillade, le brigadier-chef Jean-Serge Nérin avait été tué de deux balles.
Ces trois membres présumés de l'organisation indépendantiste basque ETA, interpellés récemment, étaient déjà en détention en France mais dans le cadre d'une autre affaire. Les trois hommes ont été mis en examen pour l'ensemble des chefs d'accusation ouverts : homicides volontaires en bande organisée, détention et transport d'armes, recel de faux et association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste.
« Aucun répit pour les criminels de l'ETA »
Ces mises en examen s'ajoutent à celle de la personne arrêtée le jour des tirs et aujourd'hui écrouée. Le ministère de l'Intérieur, dans un communiqué, se félicite de ces incarcérations. Face à cette organisation meurtrière, précise le communiqué, « nous ne lâcherons rien, et nous débusquerons un à un ces terroristes dans leurs repaires, leurs bases arrières et leurs caches ».
Et Brice Hortefeux de conclure : « Les criminels de l'ETA doivent le savoir, les policiers et les gendarmes, en France comme en Espagne, ne leur laisseront aucun répit ».