Sans surprise, la principale piste avancée par le gouvernement, c’est l’allongement progressif de la durée d’activité. Travailler plus pour cotiser plus afin de répondre au choc démographique que constitue l’arrivée des enfants du baby boom à la retraite, une mesure qui concernerait également les fonctionnaires.
Plus consensuel, le gouvernement veut tenir compte de la pénibilité des métiers et il mettra à contribution les hauts revenus et les revenus du capital. C’est donc le premier accro officiel au bouclier fiscal, l’un des totems du sarkozysme.
Pas question en revanche de taxer la valeur ajoutée, la richesse produite par les entreprises, une idée que la gauche à avancé. Pas de hausse générale des impôts non plus. Le gouvernement exclus des mesures, dit-il, qui pénaliseraient le niveau de vie des Français et augmenteraient le chômage.
Enfin le document ne dit rien sur l’âge légal de la retraite, 60 ans aujourd’hui. Le gouvernement préfère rester flou sur cet acquis social du mitterrandisme, un symbole que la gauche et les syndicats veulent à tout prix préserver.