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Sur 53,61% des bulletins dépouillés, Syriza obtenait 35,54% des voix et 145 sièges sur 300 au parlement, contre 28,11% et 75 sièges pour Nouvelle Démocratie (droite).
A la faveur de la crise des migrants, le parti néo-nazi Aube dorée conforte sa position de troisième parti en Grèce (7,09% et 19 députés), devant le Pasok (socialistes, 6,42% et 17 députés), le Parti communiste KKE (5,48% et 15 élus), le parti centriste Potami (3,93% et 10 élus), le parti souverainiste de droite des Grecs indépendants (3,68% et dix élus) et l'Union des centristes (3,43% et 10 élus).
Panos Kammenos, le chef du parti des Grecs Indépendants, qui avait participé à l'ex-gouvernement d'Alexis Tsipras entre janvier et août, a à cet égard annoncé qu'il était prêt à reformer avec Syriza une coalition, qui disposerait ainsi de la majorité absolue, avec 155 sièges au total.
Quant à l'Unité populaire fondée par des députés dissidents de Syriza, dont le non au nouveau plan d'aide à la Grèce au mois d'août avait déclenché ces législatives anticipées, elle semble ne devoir avoir aucun élu, car elle est restée sous la barre des 3% nécessaires à l'obtention de sièges.