Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
Nigel Farage a choisi de lancer le « Parti du Brexit » dans le bastion industriel de Coventry et a prévenu que les élections européennes du 23 mai ne seraient qu’une première étape pour cette nouvelle formation, dont la tâche principale serait de mener une « révolution démocratique » au sein du système politique britannique.
L’ancien patron du Ukip a exprimé sa colère face à ce qu’il considère comme une « trahison du Brexit » de la part de la classe politique actuelle et fait le vœu de « finir le boulot ».
Nigel Farage a annoncé les 5 premiers candidats du parti du Brexit et notamment la journaliste Annunziata Rees-Mogg, sœur du député conservateur et fervent brexiter Jacob Rees-Mogg.
Aux européennes de 2014 et mené par Nigel Farage, l'Ukip avait remporté 26% des suffrages et envoyé 24 eurodéputés à Bruxelles. Le leader, qui espère un bon score et veut récupérer les voix de ses anciens militants, a déclaré qu’il n’y avait aucune différence de programme entre son nouveau groupe et l'Ukip, simplement une meilleure équipe à la barre du parti du Brexit.
Nigel Farage a critiqué le virage à l’extrême droite de l'Ukip et son intolérance, oubliant un peu vite peut-être qu’il a dû récemment éjecter du Brexit Party ses deux principaux responsables pris en flagrant délit d’antisémitisme et d’islamophobie.