De notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Le patron de la Ligue, Matteo Salvini, a prononcé un discours assez bref et nébuleux pour lancer son projet d’alliance des nationalistes. À ses côtés, des représentants d’Alternative pour l’Allemagne, des Vrais Finlandais et du Parti populaire Danois. Trois forces d’extrême droite sur la vingtaine qu’il espère réunir: parmi elles, le Rassemblement national de Marine Le Pen et le Fidesz du Premier ministre hongrois Victor Orban.
Salvini a affirmé que « l’Europe n’a de sens que si elle respecte les identités de chaque pays ». Il a souligné que « le projet d’alliance des souverainistes s’inspire du rêve européen de Saint-Jean-Paul II qui reconnaissait la diversité des cultures et des nations ».
« Notre volonté, a-t-il précisé, est de réaliser des objectifs communs: renforcement des contrôles aux frontières, lutte contre le terrorisme mais aussi lutte contre une Europe de l’austérité et de la bureaucratie ». Crédité de 35 % des intentions de vote, la Ligue pourrait arriver en tête aux élections européennes qui se tiendront le 26 mai en Italie.