Avec notre correspondante à Barcelone, Leticia Farine
Les tensions se sont tout d’abord ressenties du côté du bloc indépendantiste. Le parti d’extrême gauche, la CUP, a reproché à celui de la gauche républicaine d’Esquerra Republicana de ne pas respecter les résultats du référendum du 1er octobre dernier et d’abandonner la voie unilatérale en acceptant un dialogue avec Madrid.
La formation Esquerra Republicana en tête des sondages a déclaré vouloir investir son leader Oriol Junqueras à la tête de la Generalitat. Une annonce qui devrait déplaire à Carles Puigdemont qui se voit déjà reprendre sa place de président du gouvernement régional
Du côté des unionistes, Xavier García Albiol, le leader du parti populaire, a reproché au parti socialiste catalan de vouloir gracier les membres du gouvernement accusés de sédition rébellion et malversation. Il a également accusé le parti libéral Ciudadanos de chercher à s’attirer les votes de Catalunya en Comú-Podem, cette coalition de gauche radicale qui ne se situe ni dans le bloc indépendantiste, ni dans le bloc des unionistes.
Si aucun président n’est investi au bout de 45 jours, les partis politiques auront encore deux mois pour trouver un accord avant que de nouvelles élections soient convoquées.