Un bon tiers des Catalans, sinon la moitié d’entre eux, risque d’entrer en résistance. La CUP, le parti d’extrême gauche allié aux indépendantistes de gauche et du centre appelle déjà à la désobéissance civile. Près de la moitié des pompiers assurent qu’ils ne reconnaîtront pas d'autre autorité que celle de leur « président et Parlement ».
Et des collectifs d'étudiants ont appelé à une grève dès jeudi à Barcelone, mais il reste encore un espoir que le dialogue prévale sur la confrontation entre les gouvernements catalans et le gouvernement espagnol.
Carles Puigdemont a accepté de se rendre devant le Sénat vendredi pour expliquer sa position. Les explications de la dernière chance en quelque sorte. Samedi, il n’aura plus aucun pouvoir, il perdra ses deux gardes du corps, son logement, sa voiture de fonction et ses émoluments de président de la Generalitat.
A Madrid, seuls Podemos et Izquierda unida, les deux partis les plus à gauche, considèrent que la meilleure manière de protéger l’unité de l’Espagne est de séduire la Catalogne en réformant la Constitution espagnole.
Les socialistes soutiennent Mariano Rajoy, considérant les velléités indépendantistes catalanes comme une agression contre le reste de l'Espagne et la Constitution espagnole.