Avec notre bureau à Bruxelles
C'est l'examen de l'organigramme du Front national qui a conduit les inspecteurs de l'Office européen de lutte anti-fraude (Olaf) à constater qu'une vingtaine de permanents du parti occupaient des emplois à temps complets, à la fois au siège du FN en région parisienne, et au Parlement européen, à Bruxelles et à Strasbourg.
Les deux premières enquêtes sont bouclées et confirment la thèse d'emplois fictifs et aboutissent à réclamer à Marine Le Pen le remboursement d'ici à minuit de précisément, 298 497,87 euros. Cette somme est celle encaissée indûment entre 2010 et 2016 par Catherine Griset, assistante et ex-belle soeur de Marine Le Pen.
Pour l'autre dossier, qui vise Thierry Légier, le garde du corps de cette dernière, laquelle a reconnu d'ailleurs le caractère entièrement fictif de son emploi en tant qu'attaché parlementaire, il s'agit de trois mois en 2011 qui ont tout de même donné lieu au détournement de 41 554 euros qui devront être recouvrés avant le 28 février.