A la Une: élections sous tension en Macédoine et en Roumanie

Une revue de presse présentée en partenariat avec Le Courrier des Balkans  

 

En Macédoine, « Les médias ne sont pas libres », rapporte l'ONG américaine Freedom House, à la veille des cruciales élections du 11 décembre. C'est ce qu’illustrent les cas de deux journalistes condamnés par le pouvoir et la justice : Tomislav Kezarovski et Zoran Bozinovski.
Lire : Liberté de la presse en Macédoine : « Not Free » 

A Paris, certains fonctionnaires de l'ambassade servent la soupe du VMRO-DPMNE à la sortie de l'église macédonienne pour « empêcher l'entrée des Albanais au Parlement ». Le syndicat de la diplomatie proteste contre les manœuvres du parti au pouvoir pour s'assurer les voix de la diaspora aux législatives du 11 décembre. Nouveau scandale ? Explications.
Lire : Législatives en Macédoine : la diaspora à la rescousse de Nikola Gruevski 

Affecté par de nombreux scandales, et de plus en plus discrédité dans les régions qu'il a longtemps négligées, comme Kumanovo, le BDI d'Ali Ahmeti conserve toutefois sa mainmise sur la scène politique albanaise de Macédoine. Mais pour combien de temps encore ?
Lire : Albanais de Macédoine : éclaboussé par les scandales, le BDI plie mais ne rompt pas 
Macédoine : les élections auront (enfin et bel et bien) lieu le 11 décembre

Une foule de candidats condamnés pour corruption ou faux témoignage. Selon l'organisation Inițiativa România, plus de la moitié des prétendants au Parlement et au Sénat traînent derrière eux un certain nombre de casseroles. Malgré tous les espoirs de moralisation de la vie politique.
Lire : Élections en Roumanie : le bal des candidats improbables et corrompus 

Front national en France, Jobbik en Hongrie, PiS en Pologne, etc. Au sein de l'UE, les partis nationalistes ont partout le vent en poupe, et la Roumanie n'échappe plus à la règle. Pour les législatives du 11 décembre, tous les partis font campagne en faveur du «roumanisme».
Lire : Législatives du 11 décembre : la Roumanie a déjà choisi le nationalisme
Roumanie : des élections sous le signe du nationalisme 

Ceci est une tentative d'intimider tous les journalistes du pays et les autorités monténégrines sont restées sourdes aux appels internationaux. Milka Tadić Mijović, directrice du Centre du journalisme d'investigation(CIN), a assisté aux dernières audiences du procès de Jovo Martinović, détenu depuis quatorze mois.
Lire : Monténégro : l'affaire Jovo Martinović, ou le procès du journalisme indépendant 
Monténégro : le pouvoir fait la guerre aux médias indépendants 

C'était autrefois le fleuron industriel du Monténégro, mais le Combinat d'aluminium de Podgorica (KAP) poursuit une interminable agonie, entamée dès sa revente à Oleg Deripaska, en 2005. L’oligarque russe traîne désormais en justice le gouvernement du Monténégro et réclame 600 millions de dommages et intérêts.
Lire : Faillite du KAP : l'oligarque russe Deripaska réclame 600 millions d'euros au Monténégro

Tôt ou tard, la police évacuera les occupants des lieux. Les anciens entrepôts des chemins de fer sont condamnés à la démolition pour faire place au complexe immobilier de luxe Belgrade Waterfont. Sauf que pour le moment, un millier de réfugiés sont contraints d'y squatter, dans la précarité la plus totale. Reportage photos.
Lire : Serbie : avec les réfugiés, dans les hangars des chemins de fer de Belgrade 

Pluie, neige et températures souvent inférieures à zéro. Les réfugiés sont victimes de la vague de froid qui touche la Grèce : beaucoup vivent encore dans des camps de tentes, malgré les efforts du HCR pour les reloger. Les ONG dénoncent l'impréparation du gouvernement à l'approche de l'hiver.
Lire : Grèce : le début de l'hiver, nouvelle épreuve pour les réfugiés 
Réfugiés : les passages en forte hausse malgré la fermeture de la «route des Balkans» 

Le Kosovo garantit une éducation en quatre langues -albanais, serbe, bosnien et turc-, mais les écoliers serbes sont toujours scolarisés dans des établissements «parallèles» qui suivent les programmes de Belgrade, même si les salaires des enseignants sont versés par Pristina. L'éducation ressemble toujours à un champ de bataille.
Lire : Éducation «parallèle» au Kosovo : la difficile intégration des écoles serbes 
Nord du Kosovo : une zone toujours sous haute tension 

Et si la chance du dialogue passait par les femmes ? Marginalisées dans la vie politique, discriminées dans la vie économique et sociale, Serbes et Kosovares partagent bien des problèmes similaires. Des initiatives nouvelles leur permettent aujourd'hui de se retrouver pour imaginer un avenir différent pour la région.
Lire : Les femmes du Kosovo et de Serbie s'engagent pour la réconciliation 

Le nouveau pont sur la rivière Bistrica a coûté pas moins de 400~000 euros : c'est le plus gros investissement des pays de l’Otan au Kosovo. Il a ouvert à la circulation vendredi 2 décembre, mais le Premier ministre Isa Mustafa venu l'inaugurer a reçu un accueil très particulier de la part des Serbes.
Lire : Nord du Kosovo : un nouveau pont de la discorde

Ratko Mladić va-t-il passer le restant de ses jours en prison ? C'est en tout cas ce que demande le procureur du Tribunal pénal International pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), qui a requis la prison à perpétuité contre l'ancien chef militaire des Serbes de Bosnie-Herzégovine.
Lire : TPIY : la prison à perpétuité requise contre Ratko Mladić 
TPI : le laborieux procès de Ratko Mladić

Huit anciens combattants des forces serbes de Bosnie-Herzégovine ont été arrêtés mardi dans les alentours de Prijedor. Ils sont accusés d’avoir participé au massacre de 120 civils bosniaques dans cette région du nord-ouest du pays, en 1992.
Lire : Bosnie-Herzégovine : huit criminels de guerre présumés arrêtés à Prijedor 

Qui se souvient encore de la République de Korçë ? Proclamé le 10 décembre 1916 par les soldats français de l'Armée d'Orient pour assurer une liaison stratégique entre la Macédoine et les troupes italiennes en Albanie, cet éphémère État survécut jusqu'à l'été 1920, diffusant dans le sud de l'Albanie la culture et la langue française. Retour sur une page méconnue de l'histoire des deux pays. 
Lire : Il y a 100 ans, la « République de Korçë » : quand la France s'exportait en Albanie 

Dimanche, Cuba enterre Fidel Castro. Le Lider maximo fut, au côté de Tito, l'un des meneurs du mouvement des non-alignés. Mais les deux hommes ne s'appréciaient guère : le Maréchal goûtait peu la proximité du bouillant Cubain avec Moscou. Les souvenirs de l'ancien ministre des Affaires étrangères yougoslave Budimir Lončar.

Lire : Tito et Fidel Castro : «deux géants qui ne s'aimaient pas» 

 

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