Avec notre correspondante à Bruxelles, Laxmi Lota
Le gouvernement wallon demandait deux mois de discussions supplémentaires pour s'entendre sur le Ceta, l'UE lui propose quelques heures. « Il ne s'agit pas d'un ultimatum, ce n'est pas la manière de faire de Jean-Claude Juncker ! », précise pourtant un porte-parole de la Commission.
En attendant, ce lundi soir, le Premier ministre Charles Michel devra donner une réponse aux instances européennes. Car l'Union ne veut pas faire venir le Premier ministre canadien pour rien jeudi prochain. C'est dans la soirée qu'une décision sera prise sur le maintien ou non du Sommet UE/Canada à Bruxelles.
Cette pression n'a pas plus au leader des contestataires, le socialiste Paul Magnette : « Un tel ultimatum n'est pas compatible avec le processus démocratique », a-t-il dit. Peut-être les négociations de la dernière chance, dans l'après-midi, avec une réunion du gouvernement fédéral et de toutes les entités régionales. Un face à face pour décider si la Belgique pourra accorder ses violons dans le temps imparti.