UE-Canada: Martin Schulz reste optimiste sur la signature du Ceta

Au lendemain de l'annonce de l'échec des discussions pour signer le traité de libre-échange entre l'Union européenne et le Canada, une grosse opération de sauvetage du Ceta a eu lieu ce samedi à Bruxelles. Le président du Parlement européen a reçu la ministre canadienne du Commerce juste avant qu'elle ne prenne l'avion pour rentrer chez elle. Martin Schulz s'est aussi entretenu avec le chef du gouvernement wallon, Paul Magnette, opposé au Ceta en l'état. L'accord est-il sauvé ?

Avec notre bureau à Bruxelles,

L'opération a surtout consisté à rassurer les partenaires canadiens et essayer de sauver la réputation européenne. Le chef du gouvernement wallon, Paul Magnette, dit vouloir encore « discuter dans les prochains temps ».

Rien ne semble donc réglé, même si Martin Schulz a tenu à afficher son optimisme : « Ces entretiens ont été très utiles et constructifs », a déclaré le président du Parlement européen. « Le sommet avec le Canada reste pour l'instant à l'agenda », assure-t-il.

Pour les Canadiens, à présent, la balle est dans le camp des Européens. « C'est à l'UE de finir son job », a déclaré la ministre canadienne du Commerce après sa rencontre avec Martin Schulz. « J'espère pouvoir revenir ici dans quelques jours avec mon Premier ministre pour signer l'accord », a même souhaité, optimiste, Chrystia Freeland.

Justin Trudeau doit en effet venir à Bruxelles jeudi 27 octobre pour la signature. « Ce n'est pas une question de mois, mais de semaines », insiste Paul Magnette, le leader des contestataires. Reste à savoir comment transformer ces semaines en jours pour les Vingt-Huit, car c'est bien dans cinq jours que le Premier ministre canadien a prévu d'arriver.

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