Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Le Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés a visité deux camps dans le nord de la Grèce. Filippo Grandi a été très critique sur l'un d'eux, situé dans un ancien entrepôt : « Les conditions sont vraiment toujours en dessous des standards même si elles ont été améliorées. Le type de tente, le type d'hébergement fourni, n'est pas adéquat surtout si le temps se dégrade. Donc dans des domaines comme l'eau, les sanitaires, l'hygiène, la nourriture, les abris, l'isolation, nous devons vraiment faire des progrès ».
Il a insisté sur la nécessité d'améliorer la sécurité à l'intérieur et autour des camps, notamment à cause des tensions favorisées par les mauvaises conditions d'accueil, mais aussi à cause des réseaux mafieux :« Il y a aussi des éléments criminels présents ou infiltrés qui exploitent les gens. Il y a toute sorte de problèmes illégaux auxquels les gens peuvent être exposés. La réponse principale, c'est d'avoir plus de police ».
Giorgos Kyritsis, le porte-parole de l'Organe de coordination de la politique migratoire (SOMP) a récemment annoncé la création de structures d'accueil plus petites, mieux réparties en Grèce, et qui doivent permettre d'offrir des conditions de vie décentes aux réfugiés.