« Il est important de rappeler que les Roms restent une population particulièrement vulnérable, une des plus discriminées en Europe », a expliqué à l'AFP Michaël Guet, de l'équipe de soutien du représentant spécial du secrétariat général du Conseil de l'Europe pour les questions roms. D'où la mise en place par le Conseil de l'Europe d'un plan de 20 millions d'euros sur 4 ans pour tenter d'améliorer la condition des roms.
Des formations sont prévues pour les femmes ainsi que la création de nouveaux services juridiques en Bulgarie, en Grèce, en Italie, en Lituanie et en Roumanie afin de faciliter l'accès à la justice de celles « qui se déclarent parfois coupables pour éviter que leur mari ou leur fils aille en prison, ce qui constitue une faillite du système légal », ajoute Michaël Guet. Sensibiliser les populations féminines, les enfants et les jeunes afin de faire reculer les mariages précoces ou forcés, la violence domestique, la mendicité forcée et prévenir l'abandon scolaire précoce des filles font partie des missions de ce plan.