De notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
L'Union européenne finance le programme, mais c'est le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) qui est chargé de l’organisation. En tout, 20 000 places d’accueil vont être créées pour les réfugiés à travers « des locations d'appartement, des bons pour des places dans des hôtels et bien entendu, des solutions d’hébergement dans des familles d'accueil », détaille George Okoth-Obbo, commissaire assistant aux opérations du HCR.
Les bénéficiaires de ce programme seront les demandeurs d'asile, mais surtout ceux qui attendent leur relocalisation dans d'autre pays européens. Pour le ministre adjoint à lmmigration, Yannis Mouzalas, en plus d'améliorer les conditions d'accueil, ce programme doit aussi jouer un rôle social. « Au lieu de créer des ghettos, ce programme permet de disperser les réfugiés au sein de la population. Cela permettra d'éviter les répercussions dans la société, utilisées par l'extrême droite et les xénophobes pour propager leurs thèses », ajoute le ministre.
Ces logements doivent être créés d'ici la fin de l'année. La somme totale de 80 millions d'euros doit aussi permettre de financer la nourriture ou encore les services sociaux.