Avec notre envoyée spéciale à Philadelphie, Anne-Marie Capomaccio
Aretha Franklin a chanté pour le pape François, et pour les centaines de milliers de personnes qui avaient, hier soir, pris possession des rues de Philadelphie. Des couples ont raconté leur quotidien, des Australiens, des Russes, et des Jordaniens venus rappeler la vie difficile des chrétiens d'Orient. La famille était aussi le centre de l'intervention du chef de l'église catholique.
Chacun a entendu une parole qui correspond à ses convictions. L'évêque de Huambo en Angola a conduit un groupe de fidèles jusqu'aux Etats-Unis, il se sent réconforté par la définition de la famille traditionnelle, énoncée par le pape François : « Pour nous, c’est bien clair que le mariage c’est entre un homme et une femme. »
« Une signification différente »
Mary est enseignante dans le Wisconsin, dans le nord des Etats-Unis, et elle ne semble pas avoir entendu le même message : « La famille a une signification différente selon les gens. Des gens seuls, divorcés. J'ai des amies lesbiennes, des amis gays. L'Eglise ne dit pas que je ne dois pas nouer des amitiés avec eux. »
C'est sans doute la force du souverain pontife, le débat sur la famille a eu lieu dans les rues de Philadelphie et comme Josephine chacun repart avec le sentiment d'avoir été compris : « Je l’aime ».
Ce dimanche, le pape achève sa visite de six jours aux Etats-Unis avec une messe pour laquelle sont attendues 1,5 million de personnes.