Le déblocage d'une nouvelle tranche d'aide financière implique que d'ici la fin octobre le Parlement grec adopte une nouvelle réforme des retraites, la disparition progressive des préretraites et l'obligation de 40 années de cotisation. A cela s'ajoute une augmentation des taux d'imposition, la prolongation de la taxe spéciale sur les armateurs, la réduction des dépenses militaires.
A compter du 1er octobre, la Grèce va également appliquer la suppression du taux réduit de TVA dont bénéficiaient jusqu’à présent le secteur de l'hôtellerie et l'ensemble des îles. Le gouvernement doit aussi lancer les procédures d'appel d'offres pour les privatisations du port du Pirée, de Thessalonique et de la compagnie de chemin de fer.
La libéralisation et l'ouverture des professions de pharmacien, d'ingénieur et de notaire sont également à l'ordre du jour ainsi que la réforme du fonctionnement de certaines administrations. C'est à ce prix seulement que la Grèce peut espérer lancer dès octobre la discussion sur la restructuration de sa dette en position favorable.