Le scandale éclate à l'été 2013 en République dominicaine, lorsque des médias locaux accusent le représentant du Vatican dans le pays d'avoir eu recours à des mineurs prostitués. Le religieux polonais est alors rappelé en urgence par le Vatican.
Un premier procès s'ouvre en juin 2014 devant la Congrégation pour la doctrine de la foi qui prononce alors la peine maximale pour cette institution religieuse : l'ancien évêque, ancien nonce apostolique, est réduit à l'état de laïc.
Mais au nom de la « tolérance zéro », le pape François décide que l'affaire ne doit pas en rester là. Il ordonne des poursuites pénales, une première pour l'Etat du Vatican dans une affaire de pédophilie. Josef Wesolowski est alors arrêté et assigné à résidence dans une chambre du palais de justice du Vatican.
Le procès s'ouvre le 10 juillet dernier. Un procès pour abus sexuels sur mineurs et possession d’images pédo-pornographiques. Il ne dure que quelques minutes, le temps de constater l'absence de l'accusé hospitalisé la veille, victime d'un malaise. Une nouvelle audience était attendue pour septembre, mais Josef Wesolowski a été retrouvé mort ce matin. Un décès dû apparemment à des causes naturelles, selon un communiqué de l'Etat du Vatican. Une autopsie doit avoir lieu.