Avec notre correspondante à Athènes, Charlotte Stiévenard
Assis à la terrasse de ce café de la capitale, Grigoris boit un verre avec un ami. Ce chercheur de 25 ans travaille en alternance dans une banque, il se dit chanceux, mais l'aide des créanciers de la Grèce ne lui dit rien de bon pour son avenir.
« Imaginez, cela fait six ans que nous avons un mémorandum. Nous ne pensions pas qu'il y en aurait un nouveau. On ne voit pas la lumière au bout du tunnel », s’inquiète-t-il.
Un peu plus loin, dans une bijouterie, quelques clients. Mais selon le propriétaire, ils moins nombreux depuis la fermeture des banques. Haris Kosmidis se dit rassuré de la décision des ministres des Finances de la zone euro.
« Moi, personnellement, mais aussi les gens autour de moi, on n'avait pas peur, mais on s'attendait à bien pire que ce qui arrive maintenant. Les choses sont sur la bonne route », estime le commerçant.
La Banque centrale a également décidé de relever le plafond de l'aide d'urgence « ELA » accordées aux banques grecques. Cela devrait leur permettre de respirer alors qu'elles sont fermées depuis deux semaines et demi.