Avec notre bureau de Bruxelles,
En fin de compte, les vingt-huit chefs d’Etats et de gouvernements ont consacré - cette nuit du 25 au 26 juin - deux heures de leur sommet à discuter du cas de la Grèce alors que l’échec des négociations entre ministres des Finances était déjà avéré. Contrairement aux espoirs du Premier ministre grec Alexis Tsipras, ils n’ont pas choisi d’imposer une solution politique et la chancelière allemande a même rappelé à l’issue du sommet qu’il n’était pas question pour elle d’entrer dans les détails techniques.
On a reculé...
Les chances d’un accord semblent désormais s’amenuiser d’heure en heure et le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble estime qu’on a, en fait, reculé. Celui qui résume le mieux l’impasse est Martin Schulz le président socialiste du Parlement européen : les négociations sont bloquées par des idéologies qui s’affrontent. Il y a une contradiction insurmontable en apparence entre les priorités de la Grèce et celles de certains de ses créanciers, comme par exemple avec l’Allemagne qui refuse de débattre d’allègement de la dette tant qu’il n’y aura pas d’accord alors que la Grèce veut l’inverse.
A prendre ou à laisser
Les créanciers vont essayer d’intégrer certaines des propositions grecques pour les négociations de ce samedi mais on sent bien qu’ils comptent proposer à la Grèce des propositions à prendre ou à laisser.