De notre correspondant à Strasbourg, Tudor Tepeneag
Jean-Claude Juncker voulait une Commission plus politique et plus efficace. Il a rappelé mercredi 22 octobre devant les parlementaires européens à Strasbourg, qu’il a tout fait pour que les Etats-membres de l’Union européenne désignent des « poids lourds » pour devenir commissaires.
Ainsi, quatre anciens Premiers ministres font partie de la nouvelle Commission, dix-neuf anciens ministres, sept commissaires sortants et hui anciens membres du Parlement européen. De l’expertise de haut niveau donc pour la nouvelle Commission et une nouvelle structure, avec la nomination de plusieurs vice-présidents, dont un premier vice-président, le social-démocrate néerlandais Frans Timmermans, bras droit de Jean-Claude Juncker.
La lutte contre le chômage au coeur de l'action de la nouvelle Commission
Tout cela a pour but de faire de la Commission une instance qui s'occupera des grands problèmes de manière plus efficace et laissera les autres questions aux instances nationales et régionales. Concrètement, Jean-Claude Juncker voudrait que la Commission continue à veiller aux équilibres budgétaires, mais avec la souplesse nécessaire.
Le président du nouvel exécutif européen a également souhaité que l'Europe obtienne une notation d'excellence, un triple A, dans le domaine social. Il placé la lutte contre le chômage au cœur de son action. Et dans ce but, le détail du plan d'investissement européen de 300 milliards d'euros devrait être annoncé d'ici à la fin de l'année.