Avec la défection de la députée lettone, le groupe cesse de remplir l’une des conditions nécessaires pour qu’un groupe politique puisse exister au Parlement européen. En effet, le groupe fondé par le chef du parti britannique europhobe UKIP, Nigel Farage, compte désormais des représentants de seulement six pays membres de l’UE, alors qu’il en faut au moins sept.
La dissolution du groupe prive ses membres d’importants privilèges. En tant que non-inscrits, ils ne pourront plus participer aux décisions sur les sujets traités lors de sessions plénières, déposer de résolutions ou amender les textes qui doivent être votés.
Ils ne pourront pas non plus prétendre aux financements attribués à chaque groupe politique. Dans le cas d’un groupe nouvellement créé, comme celui de Nigel Farage, ceux-ci auraient pu s’élever à presque quatre millions et demi d’euros par an.
Un autre groupe europhobe, souhaité par le Front national français, n’a pas pu être créé faute de réunir au moins 25 élus.