Jean-Claude Juncker présidera toujours des grandes tablées à 28 mais il délèguera beaucoup plus que son prédécesseur José Manuel Barroso. La Commission comprend désormais trois vice-présidentes et quatre vice-présidents chargés de piloter les priorités de l’Union. Des « super-commissaires » sans portefeuille.
Une organisation plus hiérarchisée où vingt commissaires en charge des dossiers devront rendre des comptes aux vice-présidents ou vice-présidentes qui eux-mêmes en réfèreront à Jean-Claude Juncker. Au final il y a moins de dossiers à traiter, plus de recul, une vision globale et une charge de travail probablement allégée pour le président de la Commission européenne âgé de 60 ans.
Pierre Moscovici, le commissaire français nommé aux Affaires économiques, devra par exemple rendre des comptes à l'ex-Premier ministre finlandais Jyrki Katainen, vice-président chargé de l'Emploi et la croissance, et au Letton Valdis Dombrovskis, un partisan de l'austérité budgétaire qui coordonnera les politiques de l'Euro et du Dialogue social.
Jean-Claude Juncker s'est également doté d'un bras droit, un « adjoint » au président, en la personne du Néerlandais Frans Timmermans.
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