Dès le 7 octobre se tiendra en Italie une réunion sur l'emploi, alors que l'Union européenne compte actuellement près de 25 millions de chômeurs. Plus tard, fin octobre, un conseil européen à 28 sur l'investissement et la croissance, suivi d'un sommet des 18 pays de la zone euro, auront pour objectif l'élaboration d'une stratégie de relance économique.
On craint la récession
Une croissance nulle en zone euro, associée à une très faible inflation font craindre la récession. Pour l'Italie c'est déjà le cas. Mais, si François Hollande et Matteo Renzi veulent obtenir un assouplissement de la politique monétaire, pour favoriser l'investissement, et un ralentissement du rythme de réduction des déficits, il faudra encore convaincre les autres partenaires européens qui, tels le Premier ministre polonais et bientôt président du conseil européen Donald tusk pensent qu'on peut combiner discipline budgétaire et croissance.
Convaincre l'Allemagne
Et puis il y a l'Allemagne, mais là les partisans de la relance misent sur le ralentissement de l'économie allemande au deuxième trimestre pour espérer plus de compréhension de la part d'Angela Merkel.