Avec notre envoyé spécial à Strasbourg, Tudor Tepeneag
Pour défendre son bilan à la tête de la Commission européenne, José Manuel Barroso a mis en avant l'élargissement de l'Union européenne et les avancées inscrites dans les traités. Il a également souligné le rôle de la Commission sur le plan international, notamment les aides au développement accordées et les initiatives prises en faveur du climat.
Le président de la Commission sortante s'est aussi félicité de la capacité de l'Union européenne à dépasser la crise et à mettre en place de nouveaux mécanismes économiques et financiers. José Manuel Barroso a conclu par un vibrant plaidoyer pro-européen :
« L’équipe que j’ai eu l’honneur de présider a travaillé avec un grand dévouement, avec une grande rigueur, en mettant toujours en premier lieu l’intérêt européen . C’est un message que je voudrais partager avec les grandes forces pro-européennes de centre gauche et de centre droit pro-européenne.
Il ne faut pas donner plus de cadeaux à l’extrême droite et à l’extrême gauche. Il faut que les forces pro-européennes s’unissent. Il faut qu’elles aient le courage de défendre l’Europe. Il faut qu’elles le fassent aussi dans les capitales et pas simplement ici à Strasbourg.
Il faut que l’on puisse avoir cette grande coalition pour l’Europe. Parce que je crois que nous avons l’énergie suffisante pour gagner les batailles du présent et celles de l’avenir ».
Applaudi par les eurodéputés, Manuel Barroso a été aussi critiqué, notamment pour la politique d'austérité imposée aux Etats membres de l'Union européenne et pour le faible bilan de la lutte contre le chômage et de la politique de solidarité.