En suspendant le projet Transavia Europe, la direction a souhaité envoyer des signes d’apaisement afin que les pilotes reprennent le travail. Le projet de cette filiale fera l’objet, d’ici la fin d’année, d’une négociation avec les représentants syndicaux de tous les salariés.
Autre ouverture : la direction propose d’accélérer le développement de Transavia France, la filiale à bas coût d’Air France, créé il y a 7 ans. Cette filiale verrait ainsi sa flotte passer de 14 à 37 avions. 1 000 emplois seraient ainsi créés. C'est l'ultime proposition de la compagnie pour mettre fin à la grève des pilotes entamée le 15 septembre.
La nouvelle offre de la direction a été rejetée fermement par le principal syndicat de pilotes, le SNPL, à l’origine de la grève. Celui-ci estime qu'elle n'est qu'un écran de fumée qui n'offre pas plus de garanties que les annonces précédentes. Face à cette situation de blocage, le PDG du groupe a menacé de dénoncer de manière unilatérale l’accord de création de Transavia France qui limite la flotte de la compagnie à 14 appareils. Cet accord permet le transfert des pilotes d’Air France chez Transavia sur la base du volontariat et sans perte de revenus.