« C'est une opération sans précédent, et comme toute chose réalisée pour la première fois, il y a des risques. Mais nous sommes confiants », a assuré Franco Porcellacchia, un ingénieur qui prend part aux opérations de renflouement.
Car le risque est bien là. Le bateau pourrait se casser ou les chaînes qui soutiennent sa coque pourraient se rompre, prévient le spécialiste mondial du renflouement de navires. A la tête d’une équipe d’une dizaine d’experts, Nick Sloane reconnaît que le sauvetage du Costa Concordia restera « son plus grand défi ». De la bonne réussite de l’opération dépendra le départ du navire vers le port de Gênes, prévu le 21 juillet, où il sera démantelé, deux ans et demi après son naufrage, comme l'expliquenotre correspondante à Rome, Anne Le Nir.