Avec notre envoyée spéciale à Strasbourg, Béatrice Léveillé
Quelques chiffres à retenir. Le Parlement va accueillir ce mardi 751 députés représentant les 28 pays membres de l'Union. Mais il y aura seulement sept groupes parlementaires. Le plus important : le Parti populaire européen (PPE), avec un tiers de l'hémicycle. Il regroupe les partis de centre droit excepté les conservateurs britanniques, qui ont rejoint un groupe plus à droite lors de la précédente législature.
En deuxième position, on retrouve les sociaux-démocrates, avec un bon quart des sièges. La troisième place revient à ce fameux groupe des droites européennes, où siège le parti de David Cameron - qui devance les libéraux-démocrates. Enfin, l’extrême gauche, Les Verts et le nouveau parti anti-européen formé essentiellement par les Britanniques de Ukip.
Reste une cinquantaine d’indépendants qui n’ont pas réussi à constituer un groupe, comme le Front national de Marine Le Pen, ou le parti grec néo-nazi Aube dorée. Des infréquentables qui auront peu d’influence, même s’ils s'expriment avec véhémence. Ce sont en effet les sept présidents de groupe qui établissent l’agenda du Parlement aux côtés du président, qui doit être élu ce mardi. Peu de suspens d’ailleurs à ce sujet : un accord entre les sociaux-démocrates et le centre-droit offriraient la majorité nécessaire au président sortant, le socialiste Martin Schulz.