Avec notre envoyée spéciale à Strasbourg, Béatrice Léveillé
Majorité absolue pour Martin Schulz dès le premier tour. Une élection très applaudie dans l'hémicycle, bien qu'il ait fallu attendre tout de même près de deux heures pour connaitre le résultat de ce vote à bulletins secrets. Le procédé prend plus de temps à dépouiller que l’habituel vote électronique. Mais il n’y avait aucun suspense puisqu’un accord avait été conclu entre le centre-droit et les sociaux-démocrates pour que Martin Schulz retrouve son poste de président du Parlement. Les libéraux se sont, semble-t-il, ralliés à ce vote.
Les autres candidats - une écologiste autrichienne, un Indigné espagnol et un Britannique qui représentait la droite conservatrice - n’avaient vraiment aucune chance de présider l‘assemblée. Face à cette puissante coalition qui regroupe les socialistes européens, le centre-droit et les libéraux, les petits groupes manifestent d’ailleurs leur inquiétude ; ils craignent d’être marginalisé. Quant aux élus d’extrême droite, ils se sont d’emblée singularisés en tournant le dos au moment où résonnait dans l’hémicycle l‘hymne européen.