« On peut se demander si le déroulement d'élections au son des canons est conforme aux normes démocratiques d'un processus électoral. » Voilà ce que dit le communiqué publié par le ministère russe des Affaires étrangères.
Les séparatistes boycottent le dialogue
Incapable de reprendre militairement le contrôle des régions séparatistes, le gouvernement de Kiev a pourtant organisé ce samedi 17 mai une nouvelle table ronde à Kharkiv, centre industriel et culturel dans l'est du pays. Mais le succès de cette initiative pour reprendre le dialogue avec les militants pro-russes semble loin d'être acquis.
Les principaux ministres du gouvernement, deux ex-présidents ukrainiens et des parlementaires étaient certes présents à cette réunion, et des personnalités politiques favorables à une collaboration étroite avec Moscou avaient même fait le déplacement. Peine perdue ! Les séparatistes, eux, boycottent toujours ce dialogue.
Menaces et pressions physiques
Pendant ce temps, les rebelles pro-russes continuent à étendre leur contrôle, notamment à Donetsk et Lougansk. C'est dans ces deux régions que la commission électorale ukrainienne se dit incapable de préparer et d'organiser l'élection présidentielle.
La commission cite plusieurs antennes locales où la sécurité de ses fonctionnaires n'est pas assurée. Des fonctionnaires victimes de menaces et de pressions physiques pour empêcher la tenue du scrutin.