Barack Obama aurait-il redécouvert les vertus des relations transatlantiques ? En tout cas depuis quelques jours, il ne tarit pas d'éloges sur ses partenaires européens. « L'Otan est l'alliance la plus forte de l'histoire de l'humanité, l'Europe la pierre d'angle des relations entre les Etats-Unis et le monde ». Avec ces déclarations d'une rare ferveur, le président a bien préparé le terrain de cette visite éclair à Bruxelles.
L'Ukraine, facteur de bouleversement
Il faut dire que la crise ukrainienne a bouleversé le message que Barack Obama voulait faire passer aux Européens. Au lieu de promouvoir l'accord de libre échange entre l'Union et les Etats-Unis comme prévu initialement, il devrait plutôt insister sur la solidité de l'alliance transatlantique.
Sa visite au siège de l'Otan sera plus que symbolique. Le président américain doit rassurer certains partenaires géographiquement proches de la Russie comme les Pays Baltes qui se sentent menacés par le comportement de Moscou en Ukraine.
Un agenda chargé et express
C'est un véritable marathon qui commence ce mercredi au cimetière américain où le président déposera une gerbe en hommage aux soldats américains qui sont tombés durant la Seconde guerre mondiale.
Vers midi Barack Obama doit rencontrer pendant une heure le président du conseil européen Herman Van Rompuy et le président de la Commission José Manuel Barroso. Après, il se rendra à l'Otan pour finir sa journée « européenne » au Palais des beaux arts. Le président y prononcera un discours, le seul de son voyage en Europe.