Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
Les sanctions américaines touchent le premier cercle autour de Vladimir Poutine : les financiers des JO de Sotchi, le banquier personnel du président russe et la Bank Rossiya, qui ne pourra plus opérer de transactions en dollars. Et ce n’est pas terminé, annonce Barack Obama, d’autres mesures sont en préparation. Il s’agit de « pouvoir réagir à toute nouvelle provocation russe », précise un conseiller du président des Etats-Unis. Les secteurs financiers, de l’énergie, des mines, de la défense, seront les prochaines cibles.
Si la zone dollar et la zone euro sont verrouillées, l’économie russe va s’effondrer. Mais la Maison Blanche est consciente des répercussions sur l’économie mondiale et, surtout, sur l’économie ukrainienne qu’il va falloir soutenir. Ce sera l’un des sujets de discussion lors du sommet du G7 la semaine prochaine. Washington met l’accent sur l’étroite coopération avec l’Europe et s’attend à ce que les partenaires asiatiques se joignent à ces pressions. Enfin, l’équipe de Barack Obama refuse d’envisager une action militaire et botte en touche lorsque la question est posée. « Nous travaillons avec les forces ukrainiennes afin qu’elles ne répondent pas aux provocations de l’armée russe », explique-t-on à Washington.