Avec notre envoyé spécial à La Haye, Achim Lippold
Le sommet sera remplacé par une réunion du G7 à Bruxelles. « C’est un signe fort envoyé à la Russie », a estimé un membre de la délégation française. Pour l’instant, Moscou n’est pas encore formellement exclu du club fermé des pays les plus riches. « On verra pour l’année prochaine », a ajouté ce diplomate français.
De son côté, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a minimisé une éventuelle éviction de son pays du G8, estimant que ce ne serait pas une tragédie. Et il a ajouté : « Le G8 est un club informel. Personne ne peut expulser quelqu'un d'autre. »
Si le ton reste ferme, en coulisse, les choses ont commencé à bouger. A la surprise générale des participants au sommet nucléaire, Sergueï Lavrov a rencontré son homologue ukrainien Andreï Dechtchitsa en marge de la conférence. C’était la première rencontre depuis le début de la crise ukrainienne, une réunion saluée par tous les dirigeants du G7. Un diplomate français voit dans cette initiative une « tonalité positive » de la part de la Russie, en soulignant que l’on doit à présent trouver un moyen pour apaiser le conflit.
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