Une loi d'amnistie votée en Russie pourrait profiter aux membres de Greenpeace et des Pussy Riot

Un espoir existe désormais pour les trente membres de Greenpeace - dont 26 étrangers - arrêtés en septembre 2013 par les forces spéciales russes alors que l'ONG menait une action contre les forages dans l'Arctique russe. Les députés russes ont approuvé, mercredi 18 décembre, une loi d'amnistie prévoyant la libération de tous ceux qui, comme eux, sont accusés de « hooliganisme ». Anne Valette responsable Climat à Greenpeace France, est chargé du dossier des forages en Arctique. Elle pense que le président Poutine devrait valider la décision du Parlement dès ce jeudi. A Greenpeace, c'est le soulagement qui prédomine, mais les derniers mois ont été rudes.

Ce texte d'amnistie, présenté par le Kremlin le 9 décembre à l'occasion du 20e anniversaire de la Constitution russe a été adopté par 446 députés sur 450 à la Douma (chambre basse) en dernière lecture. Il prévoit d'amnistier les personnes ayant été condamnées à des peines inférieures à cinq ans de détention, et donc pour « hooliganisme ». Une amnistie qui pourrait aussi concerner les deux membres du groupe Pussy Riots. En effet, l'amnistie privilégie certaines catégories comme les mères d'enfants mineurs, ce qui est le cas des deux jeunes femmes.

Partager :