Russie : les militants de Greenpeace désormais accusés de «hoologanisme»

Les charges retenues contre les membres de l'équipage d'un navire de Greenpeace détenus en Russie ont été réduites. Elles passent de « piraterie » à « hooliganisme ». Les membres d’équipage de l’Artic Sunrise, un bateau de l’organisation écologiste, arraisonné fin septembre en mer de Barents risquaient jusqu’à 15 années de prison. Leur tort ? Avoir abordé une plateforme pétrolière.

Ce ne sont plus des pirates mais des hooligans. Une simple requalification des charges, presqu’une délivrance pour les trente militants de Greenpeace.

Désormais, ils n’encourent plus 15 ans de réclusion criminelle, cette peine est divisée par deux. Selon la loi russe, la punition la plus sévère pour des actes de hooliganisme est de 7 ans de prison.

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En septembre dernier, à bord de leur navire, ces membres de l’organisation écologiste avaient tenté de monter sur une plateforme pétrolière russe. Leur objectif : dénoncer des risques de pollution dans l’océan Arctique.

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Seulement voilà, Moscou ne plaisante pas avec la souveraineté. Les garde-côtes n’ont pas hésité à sortir les grands moyens afin de les interpeller. Depuis, ces militants de Greenpeace sont détenus à Mourmansk dans le nord ouest de la Russie. La réduction des charges qui pèsent à leur encontre ne signifie pas leur libération.

Les Pussy Riots, condamnées en 2012 à deux ans de camp de travail pour avoir chanté une « prière punk » contre le président Vladimir Poutine, avaient également été poursuivies pour «hooliganisme».

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