Avec notre correspondante à Moscou, Veronika Dorman
Cette nouvelle, Vladimir Poutine ne l’a même pas annoncée devant tous les journalistes réunis. Il a attendu la fin de sa conférence de presse pour glisser l’information, en sortant. Mikhaïl Khodorkovski lui aurait adressé une lettre où il lui demandait d’être gracié parce que sa mère était tombée malade.
Le décret devrait être signé bientôt, a précisé le président russe. Pour l’instant, les avocats de l’ex-magnat du pétrole, qui doit être libéré en août 2014, ne confirment pas cette information.
L'Ukraine au centre de la conférence de presse annuelle
Comme l'on pouvait s'y attendre, la conférence de presse annuelle de Vladimir Poutine – qui a duré plus de quatre heures – a été inaugurée par des questions sur l’Ukraine : les 15 milliards de dollars que le Kremlin lui prête, la volonté de la Russie de garder l’Ukraine dans son giron. Poutine a nié toute pression de Moscou sur Kiev. La Russie tend la main à un peuple frère dans la difficulté.
Toutefois, un rapprochement avec l’Union européenne serait dramatique pour l’économie ukrainienne, a prévenu le président à plusieurs reprises. Entre autres parce que, pour protéger son propre marché, la Russie serait obligée de limiter les relations commerciales avec son voisin.
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