Selon le procureur général, ce sont les deux responsables limogés, le chef de l'administration de Kiev, Olexandre Popov, et le secrétaire adjoint du conseil de Sécurité nationale et de Défense, Volodymir Sivkovitch, qui auraient poussé le chef de la police à faire disperser de manière violente, dans la nuit du 29 au 30 novembre, les manifestants qui se trouvaient sur la place centrale de Kiev.
L'intervention brutale des forces de l'ordre ukrainiennes avait attiré de nombreuses critiques internationales et avait motivé encore davantage les opposants, qui protestaient contre l'annulation de l'accord d'association avec l'Union européenne.
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Le champion du monde de boxe Vitali Klitschko, l'un des chefs de file de la contestation, a salué la décision du président Ianoukovitch de limoger les deux hauts responsables, mais a dit aussi que cette concession n'était pas suffisante pour rétablir la justice. Le sort de la contestation à Kiev pourrait se jouer ce dimanche, lors de la grande manifestation prévue par l'opposition.
De son côté, le pouvoir en place a mobilisé samedi quelques dizaines de milliers de manifestants progouvernementaux, mais nombre d'entre eux avaient été payés et semblaient de toute façon peu enthousiastes.