Cinq grands dossiers restent en suspend. Tout d’abord, la fameuse mise en place d’un salaire minimum, la principale revendication des sociaux-démocrates. Si l’idée semble avoir été acceptée par la CDU, le montant de ce salaire n’a pas encore été clairement établi. Le SPD réclame 8,50 euros de l’heure, un montant qu’Angela Merkel souhaite revoir à la baisse.
Ensuite, la question d’une hausse de la fiscalité pour les hauts revenus doit encore être discutée. Pour les sociaux-démocrates, l’argent récolté doit servir à financer des investissements publics. Si les conservateurs semblent avoir écartés cette revendication, le SPD compte bien revenir sur le sujet.
Doivent être également abordés les questions de la double-nationalité, interdite jusqu’à présent, de l’âge du départ à la retraite repoussé désormais à 67 ans et de la politique énergétique.
Un accord global devrait être trouvé. Mais cela ne garantira pas pour autant la mise en place de cette grande coalition réclamée par une majorité d'Allemands. En effet, le SPD prévoit un référendum auprès de ses 470 000 adhérents pour valider tout accord.
Un référendum dont le résultat sera rendu public au plus tard le 15 décembre, c'est-à-dire deux jours avant la date envisagée pour l'élection au Parlement d'Angela Merkel comme chef du gouvernement.
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