Victor Ianoukovitch avait déjà laissé entendre au chef de la diplomatie allemande, qui lui proposait de laisser Ioulia Timochenko venir se faire soigner en Allemagne, qu’il était prêt à donner son accord, mais qu’une telle mesure serait difficile à défendre politiquement.
D’après lui, une majorité d’Ukrainiens considère l’ex-égérie de la « révolution orange » comme une criminelle. La dernière déclaration du président ukrainien est une avancée. Si le Parlement vote une loi qui permet le transfert des prisonniers à l’étranger pour raisons de santé, il la signera.
Ioulia Timochenko, qui souffre de hernies discales, a elle aussi donné son accord pour être transférée en Allemagne, mais elle devra probablement encore devoir patienter. Sa condamnation à sept ans de prison pour abus de pouvoir est considérée comme une condamnation politique par Bruxelles.
L’affaire Timochenko fait obstacle à la relation entre l’Ukraine et l’Union européenne alors que l’Ukraine espère la signature d'un accord d'association fin novembre au cours d'un sommet à Vilnius, première étape vers l’adhésion à l'Union européenne.