Avec notre correspondant à Berlin, Pascal Thibaut
Les déclarations des Verts tôt mercredi matin ressemblaient à un film sur un amour impossible. Après avoir brisé la glace et s’être rapproché après une guerre de tranchée de longue haleine, les écologistes au regret renoncent au saut dans l’inconnu et abandonnent leurs « amoureux transis » de la CDU à leur triste sort.
L’issue était attendue. L’alliance entre conservateurs et verts ne se fera pas. Les divergences sur les hausses d’impôts, un salaire minimum ou une assurance sociale unique ont pris le dessus. Mais les deux partenaires ont pris date. Ce n’est qu’un au-revoir. Bonjour l’opposition avec une équipe écologiste renouvelée qui aurait de toute façon joué les poids plumes face à la reine Merkel.
Option perdue
Les chrétiens-démocrates perdent une option qu’ils ne peuvent plus utiliser pour négocier avec leurs autres partenaires potentiels, les sociaux-démocrates, qu’ils reverront pour la troisième fois jeudi en milieu de journée.
Les conservateurs diront ensuite – mais ont-ils vraiment le choix - leur choix d'entamer des négociations en bonne et due forme avec le SPD. Ce dernier se prononcera dimanche lors d’un mini-congrès.