Avec notre correspondant à Madrid, François Musseau
C’est la panique aux abords de Saint-Jacques-de-Compostelle, près d’un grand viaduc, là où a eu lieu l’accident de train reliant la célèbre ville à Orense, une autre ville de Galice.
La cause de l’accident reste pour le moment inconnue mais on sait que les voitures de l’arrière du train, trois ou quatre, ont déraillé. L’une a pris feu, une autre a volé à une hauteur impressionnante.
Le bilan provisoire est d'au moins 77 morts selon le tribunal régional de Galice. Sur place les pompiers font le maximum pour extraire des cadavres qui sont encore dans les voitures accidentées du train. Des témoins contactés parlent d’images dantesques. Le choc est d’autant plus grand que l’Espagne n’est pas coutumière ces derniers temps d’accidents ferroviaires, le dernier remonte à 2006, à Valence, où il y avait eu 45 morts.
Les autorités de la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle ont bien entendu annulé toutes les festivités prévues pour les jours à venir. Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy a exprimé mercredi sa « solidarité » avec les victimes de l'accident. Il se rendra sur place ce jeudi.
Le pape François, actuellement au Brésil pour les JMJ, a invité à prier pour les victimes et leurs familles.