Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
Le procès Consta Concordia sera bien un « maxi procès » avec près de 400 témoins, 250 parties civiles, et une soixantaine d’audiences, avant le jugement en première instance.
Au cours des premières audiences, la défense de l’ex-capitaine, Francesco Schettino, a donc réitéré une demande de peine négociée, soit trois ans et cinq mois de prison. Les avocats du principal accusé demandent aussi que l’épave du paquebot soit une nouvelle fois examinée avant qu’elle ne soit redressée. Ils estiment que, pour déterminer les responsabilités de Schettino dans le naufrage, qui a causé la mort de 32 personnes, il faut vérifier les portes étanches, les canots de sauvetage et les générateurs électriques de secours qui ne se sont pas déclenchés, bloquant, notamment, le fonctionnement des ascenseurs.
Pour savoir si ces requêtes seront acceptées il faudra attendre la reprise du procès le 23 septembre. De son côté, l’accusation a obtenu l’autorisation d’ajouter une nouvelle preuve au procès, à savoir, les images enregistrées à bord du navire par les caméras de surveillance qui montrent dans les détails toutes les phases de la tragédie.