Italie: report du procès du commandant du «Costa Concordia»

Le procès du commandant du Costa Concordia, Francesco Schettino, s'est ouvert ce mardi 9 juillet au tribunal de Grosseto en Toscane, mais a dû être reporté au 17 juillet en raison d'une grève nationale des avocats. Un an et demi après la catastrophe du paquebot de croisière qui avait fait plus de trente morts, Schettino comparaîtra pour homicides multiples par imprudence, pour naufrage et abandon de navire, ainsi que pour dommages causés à l’environnement.

Le procès du commandant Francesco Schettino est prévu pour durer des mois. Il devait s'ouvrir ce mardi, mais se tiendra finalement le 17 juillet prochain en raison d'une grève nationale des avocats. Plus de quatre cents témoins et deux cent cinquante parties civiles seront cités. En revanche, le nombre des accusés sera sans doute très réduit.

Le commandant risque de se retrouver carrément tout seul sur le banc des accusés. En effet, les cinq autres personnes mises en cause avaient obtenu le feu vert du parquet pour une peine négociée avec le tribunal.

Procédure négociée

La compagnie Costa, propriétaire du navire, a reconnu uniquement sa responsabilité administrative. Au terme d’une procédure négociée avec le tribunal afin d’éviter un procès au pénal, elle a été condamnée en avril à une amende d’un million d’euros.

Le Costa Concordia, transportant plus de quatre mille personnes, a heurté le 13 janvier 2012 un rocher à proximité de l’île de Giglio, en Toscane. Le commandant a minimisé l’accident, l’évacuation ne fut entamée qu’une heure après la collision. La catastrophe a fait trente-deux morts. Les corps de deux d’entre eux n’ont toujours pas été retrouvés.

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