Avec notre correspondante à Rome, Anne Lenir
Grâce à des conditions météorologiques plus clémentes, le pompage de plus 2 300 tonnes de carburant – ce qui équivaut à la consommation de quinze Boeings 747 pour un vol de 14 heures – a donc commencé, un mois après le naufrage du Costa-Concordia à proximité de l’île du Giglio, au sud de la Toscane.
Cette opération très délicate mais nécessaire pour conjurer le risque d’une catastrophe écologique, devrait durer entre 28 et 30 jours. Les travaux d’évacuation du mazout vont d’abord concerner les six cuves externes du paquebot échoué. Puis ils seront ils seront étendus aux cinq autres cuves beaucoup plus difficiles d’accès.
Selon les déclarations du chef de la protection civile, Franco Gabrielli, qui affirme être en contact très régulier avec les familles des cinq disparus, ces travaux ne vont ni bloquer ni ralentir les recherches des corps.
Une réunion qui rassemblera divers experts est d’ailleurs prévue, ce lundi 13 février au Giglio, pour trouver des solutions techniques en mesure d’accélérer ces recherches.