Avec notre bureau de Bruxelles
Comme le disait, ce mercredi, le ministre français des Affaires européennes, Thierry Repentin : « Une recommandation n’est pas une injonction ». Car il faut rappeler que, sauf délégation spécifique reçue de la part des chefs d’Etat et de gouvernement, la Commission européenne n’est pas décisionnaire.
Elle a deux rôles. Elle est d’abord la principale force de propositions structurée. Et elle est aussi la gardienne des traités du droit qui en découle, car les recommandations rendues publiques hier font partie d’un processus annuel d’ensemble qui a été mis au point par les 27 Etats membres. Processus qui consiste à coordonner les 27 budgets nationaux, ainsi que les 27 dispositions d’assainissement des comptes publics.
Car en particulier à l’intérieur de la zone euro, tous les partenaires dépendent du sort du pays le moins performant et qui a la capacité, lui, d’entraîner vers le bas l’ensemble du groupe. Voilà pourquoi il n’est pas vraiment indécent que les pays de l’Union travaillent ensemble à gommer les aspérités.
Mais quoi qu’il en soit, les constats, avertissements et recommandations de la Commission européenne doivent être avalisés maintenant par les ministres des Finances et par les chefs d’Etat et de gouvernement lors de leur réunion dans le mois qui vient.