Avec notre bureau de Bruxelles
Dans les faits, ce sont plus des deux tiers des vingt-sept Etats membres de l’UE qui, à un titre ou à l’autre, provoquent la préoccupation de la Commission européenne.
Outre le cas de la France, trois autres pays – la Slovénie, la Pologne et l’Irlande – se voient accorder un délai de grâce supplémentaire de deux années pour ramener leurs déficits courants sous la barre des 3% du PIB. Et deux autres pays se voient octroyer une seule année de répit, il s’agit des Pays-Bas et du Portugal.
Mais cette bonne manière a son prix. C’est celui d’une refonte de secteurs entiers du marché du travail, et dans le cas de Madrid d’une action déterminée en faveur du travail des jeunes.
Vingt pays sur vingt-sept étaient en situation de déficit excessif. Cinq sont autorisés à quitter ce programme :l’Italie, la Lettonie, la Hongrie et la Lituanie ainsi que la Roumanie. Mais Malte est obligée d’y entrer et la Belgique y échappe de peu.
Ces éléments seront officialisés d’ici la fin du mois prochain et serviront à guider et à encadrer les budgets nationaux des pays de l’UE ainsi que leurs programmes pluriannuels de rigueur budgétaire.
Et pour aller plus loin, retrouvez notre chronique du jour sur le sujet :
« Aujourd'hui l'économie » : La France au pied du mur… des réformes